Famille des LYCOSIDAE - Araignées-loups, lycoses, tarentules... |
(3% d'endémiques) |
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La femelle des araignées-loups prend grand soin de son cocon, qu'elle expose sur toutes ses faces aux rayons du soleil et qu'elle transporte fixé à ses filières. Certaines espèces restent errantes à ce moment (genre Pardosa), à peine ralenties dans leurs courses par leur fardeau. D'autres creusent une cavité dans le sol sous une pierre ou un autre débris, la bordent d'un muret de soie mêlée à de la terre ou du sable et s'y abritent avec leur cocon (genres Arctosa). Enfin, une espèce (Lycosa oculata), peut être aussi une autre (Hogna radiata) creusent un véritable terrier pouvant être, en certaines occasions, clos par un opercule soyeux. Les soins ne s'arrêtent pas aux oeufs, et l'ouverture même du cocon est pratiquée par la mère, qui s'informe régulièrement de l'avancement des éclosions dans le sac de soie en le palpant de ses pédipalpes. Elle sert ensuite de véhicule aux jeunes pendant les quelques jours à quelques semaines qui suivent leur naissance, en les laissant s'installer sur son dos. Il est certain qu'un tel moyen de transport n'incite pas les prédateurs à s'attaquer à ses petites bouchées tendres ! Enfin, suffisamment équipés pour survivre, les jeunes quittent le dos maternel et grimpent dans les herbes et autres objets verticaux pour essaimer par les airs. La vue joue un rôle important, tant pour la chasse, qui se fait à courre ou à l'affût, que pour le rapprochement des sexes qui donne lieu à des danses saccadées du mâle devant la femelle. Il utilise à cet effet ses pattes mâchoires et pattes I marquées souvent de couleurs contrastées. La plupart des genres, sinon tous, s'accouplent tête-bêche, le mâle sur la femelle. Les proies capturées sont de taille nettement inférieure à celle de la prédatrice, sauf exception. |
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Les araignées-loups sont de taille faible à forte, et se reconnaissent à leurs yeux noirs et brillants disposés en 3 rangs. Les antérieurs, petits, forment une ligne frontale plus ou moins procurvée ; les postérieurs, plus gros, sont sur les côtés de la partie céphalique du céphalothorax dont les flancs sont plus ou moins arrondis suivant les genres. Les chélicères, verticales, sont robustes. Les pattes sont moyennes et les IVe sont les plus longues. Le cocon est une sphère (plus ou moins applatie aux pôles) de tissu serré que la femelle transporte fixée à ses filières. Aucune toile de capture n'est tissée (sauf, exception confirmant la «règle», par Aulonia albimana), mais des terriers peuvent être creusés et surmontés d'une margelle d'éléments divers liés par de la soie. |
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