Famille des LOXOSCELIDAE - Loxoscèles |
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Il est à noter que le genre Loxosceles renferme en plusieurs pays tropicaux du monde des espèces très venimeuses, responsables de nécroses tissulaires normalement localisées au point mordu mais pouvant parfois dégénérer en atteinte profonde des organes, mortelle. Ces espèces, L. reclusa (avec environ 50 espèces associées) et L. laeta (avec environ 25 espèces associées), sont responsables de tels accidents en Amérique du Nord, Amérique centrale et aux Antilles pour la première, et en Amérique du sud et en Afrique pour la seconde. Notre L. rufescens et les espèces associées, si elles sont très venimeuses, ne sont jamais dangereuses. Prudence donc, et ne les manipulons jamais à mains nues. Sur notre zone, elles vivent souvent sous les pierres en terrain sec, ou sous d'autres abri semblables (écorces soulevées, détritus). Dans tous les cas, elles fuient la lumière et aiment la chaleur, ce qui explique leur fréquence dans les habitations où elles s'installent entre le sol et les meubles. Les mâles errants peuvent se trouver n'importe où. La toile tissée est petite, très peu visible, souvent déchirée quand on soulève la pierre ou le meuble l'abritant, et ne joue qu'un faible rôle dans la capture des proies, alertant la maîtresse des lieux mais ne retenant guère l'insecte qui s'y est égaré. La démarche est rapide, bondissante et agitée quand l'araignée est dérangée. Les adultes se trouvent essentiellement l'été, et les femelles avec leur cocon à la fin de l'été et au début de l'automne. |
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Petite famille limitée à un seul genre, comprenant seulement deux espèces discrètes et très semblables, dans les tons bruns. Elle était encore récemment réunies à la famille des Scytodidae. Auparavant, les genres Scytodes et Loxosceles appartenaient à la famille des Sicariidae, aujourd'hui révisée et rayée de la faune européenne. Le céphalothorax est aplati et marqué d'une profonde strie thoracique longitudinale. Les yeux, tous nocturnes, ont la même disposition, en trois groupes de deux, que les Scytodes. Les chélicères sont petites, très semblables à celles des Scytodidae mais ne sécrétant pas de glue. Les pattes sont fines et assez longues, disposées un peu à la façon de celles des Philodromidae ou des Eusparassidae, sur les côtés. L'abdomen ovale ne présente quasiment pas de décorations. |
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