Sous-ordre des Aranéomorphes- Groupe des entélégynes
Famille des PISAURIDAE - Pisaures & dolomèdes

 Liste des espèces
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  • Dolomedes fimbriatus (Clerck, 1757)
  • Pisaura mirabilis (Clerck, 1757)
             

Femelle de Pisaura mirabilis montant la garde sur la toile pouponnière. La position des pattes I & II, réunies, est caractéristique de ce genre. Poghju di Venacu, 1999.

Portrait de femelle de Dolomedes fimbriatus avec son cocon dans ses chélicères.
Biguglia, 1999.

Moeurs généraux

La toile dite «pouponnière», décrite ci-dessous, tissée dans la végétation basse, est assidûment gardée par la femelle qui reste plaquée sur la paroi extérieure (cependant, l'approche de l'objectif photographique a presque toujours pour résultat de la faire fuir à toute vitesse).

Elle meurt fréquemment avant la dispersion des jeunes, sauf les Dolomedes qui peuvent recommencer une autre ponte.

La pariade sexuelle est très particulière, en ce qu'elle fait intervenir, cas unique sous nos latitudes, un «cadeau de demande en mariage». Le mâle capture une proie, grosse mouche ou autre, et l'emballe soigneusement de soie avant de la saisir dans ses chélicères et de partir à la recherche d'une partenaire. À sa rencontre, il lui présente son «cadeau», et si madame l'accepte il profite de ce repas, d'autant plus long que le met savoureux est étroitement emballé, pour féconder sa partenaire.

Si aucune femelle n'est rencontrée dans la journée, il consomme lui-même son cadeau.

La chasse se fait à courre pour les jeunes, très habiles aux saut et la course dans les herbes et les feuillages.

Les grandes Dolomedes utilisent des techniques de chasse très particulières, leur permettant d'exploiter les proies aquatiques (Cf. fiche spécifique de Dolomedes fimbriatus).

     

 Description générale

Ces grandes araignées sont très proches par leur allure des lycoses, mais s'en différencient nettement par leurs yeux presque égaux de taille et par un front bas, alors que le clypéus est très large.

De plus, elles ont une posture de repos caractéristique, avec les pattes I et II réunies, étendues vers l'avant.

De plus, le cocon sphérique est transporté par la femelle, non pas accroché aux filières, mais dans les chélicères, sous le sternum.

Aucune toile de capture n'est tissé, mais la femelle file au moment de l'éclosion des nouveau-nés une «cloche» de soie, souvent associée à des feuilles qui en forment la voûte ou les faces, dans laquelle les bébés stationneront jusqu'à leur deuxième mue.