Famille des TETRAGNATHIDAE - Tétragnathes & pachygnathes |
(11% d'endémiques) |
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L'accouplement donne lieu à des «prises de chélicères» entre partenaires, prise littéralement «verrouillée» grâce aux épines et apophyses spécifiques dont les mâles sont pourvues. Une fois la fécondation achevée, le mâle décoince prestement sa prise et se laisse immédiatement tomber vers le sol au bout de son fil de sécurité. Le cocon, déposé sur une feuille proche de la toile, a un aspect d'excrément d'oiseau moisi. Les proies capturées sont essentiellement des insectes volants de faible taille. Il semblerait que les adultes des deux sexes du genre Pachygnatha mènent une vie errante, au sol et dans la végétation basse, après avoir tissé la toile habituelle à leur famille dans leurs jeunesse. Toutes les Tetragnathidae se trouvent dans la végétation, depuis les herbes basses jusqu'aux frondaisons des arbres, et beaucoup sont plus ou moins strictement inféodées aux zones humides. |
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Les pattes, assez longues à longues, relativement épineuses, ont les fémurs munis sur le dessus, à la base, d'une série de trichobotries. L'abdomen peut être allongé en cylindre, souvent argenté (genre Tetragnatha), ou être en ovale et moins brillant (genre Pachygnatha). Les organes génitaux sont simples pour des entélégynes : les épigynes sont de simples fentes transverses non chitinisées, et les paracymbiums, développés, sont plaqués contre le bulbe. Chez les deux sexes les chélicères sont fortes, souvent divergentes et inclinées vers l'avant, celles des mâles portent des apophyses et/ou des dents très développées qui jouent un rôle de «verrou» lors de l'accouplement. La toile orbitèle, souvent très étendue dans le genre Tetragnatha, est caractérisée par un moyeu ouvert, un nombre plutôt faible de rayons (généralement moins de 20 pour les Tetragnatha) et une spirale collante assez lâche. |
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