Famille des ZODARIIDAE - Zodarions
(44% d'endémiques)
- Zodarion elegans (Simon, 1873)
- Zodarion emarginatum (Simon, 1873)
- Zodarion gallicum (Simon, 1873)
- Zodarion italicum (Canestrini, 1868)
- Zodarion nigriceps (Simon, 1873)
- Zodarion pusio Simon, 1914
- Zodarion remotum Denis, 1935
- Zodarion simoni Denis, 1935
- Zodarion soror (Simon, 1873)
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Ajaccio, 1989. |
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Pozzu di Brandu, 1997. |
Moeurs généraux
Chez ces petites araignées, pas de filet pour la chasse.
Les proies, essentiellement, voire exclusivement des fourmis de taille inférieure à celle de l'araignée, sont simplement saisies à leur passage et envenimées presque sans combat. L'araignée revient ensuite régulièrement à la fourmi, s'éloigne de quelques millimètres, revient, etc., jusqu'au décès de la victime.
Les loges de soie sont fixées à la face inférieure des pierres et parfois regroupées en des semblants de «villages» qui reflètent, non pas une sociabilité balbutiante, mais l'exploitation conjointe d'un biotope particulièrement favorable.
Cette petite famille, fortement marquée par l'endémisme, regroupe les espèces du seul genre Zodarion, toutes de taille inférieure à 5 mm.
Leur coloration est sombre, violacée, parfois plus claire sous l'abdomen.
La démarche est très rapide.
Les huit yeux sont fortement hétérogènes.
L'abdomen ne porte que deux filières et les pattes sont dépourvues d'épine.
Il n'y a pas de toile, mais une loge très particulière est tissée, en forme d'igloo de tissu blanc couvert soigneusement de débris divers (brindilles, grains de sables) assurant un camouflage et un blindage exceptionnels.
Le cocon est très particulier également : les oeufs sont enfermés dans un sac ellipsoïde, suspendu par un pédoncule à l'intérieur d'une loge semblable à celle décrite ci-dessus.
